Textes sur l’enfance écrits aux bords des mondes par Isabelle Pariente-Butterlin
La grâce infinie de l’enfance / Toi minuscule et colorée] / Tu ne marches pas, tu danses / Pouvoirs magiques / Tu ne m’imagines pas enfant / Je ne suis pas très sûre du chemin / Il suffirait presque de fermer les yeux / Ta note, ta tessiture intime / Je me souviens si bien de la légèreté de ces jours / Respirer la note de coeur de ton enfance / L’eau est froide et inamicale / Tu m’as sauvée de l’absurde / L’infini que nous portons en nous / Ce monde qui peu à peu me pétrifie / Comme si toi, enfant, tu étais le silence d’un écrivain avant qu’il n’écrive / C’était comme une prière / Ce lien très essentiel de nos phrases avec le monde / Comme un sable d’or entre mes doigts / Si tu n’existais pas / Tes bavardages, ta voix claire, qui me ramènent à la surface scintillante du monde / Je préfère le souffle du vent / Cet or en suspension… / Cette part d’enfance…dans toute fascination douce et calme pour le langage / Chagrins d’enfance / C’était de l’anti-matière / Je me suis penchée si souvent sur toi / Et puis te voilà, de toute ta petite présence / Les larmes refluent, et même tu me regardes / Le temps, distordu comme un élastique / La danse infiniment légère et complexe de tes pas / Cette croyance joyeuse / Tu joues avec des choses minuscules / La grâce de ta présence / J’ai besoin que tu marches d’un pas serein / Tu vas où tu veux, tu marches, c’est tout simple / J’ai tant d’images de toi dans le coeur / A la lumière de ta présence / Si tu savais comme je m’en veux d’être adulte / Tu as le droit d’être toi / La vie palpitant dans le monde /
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Récits à quatre mains écrits au cours de l’été 2014
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